Le secrétaire général délégué de l’OTAN rencontre la ministre d’État et ministre de la Défense de Cabo Verde

  • 30 May. 2024 -
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  • Mis à jour le: 31 May. 2024 15:05

Ce mercredi (29 mai 2024), le secrétaire général délégué, Mircea Geoană, a reçu au siège de l’OTAN la ministre d’État et ministre de la Défense de Cabo Verde, Janine Lelis, pour s’entretenir avec elle de la mise en place d’un partenariat entre l’Alliance et ce pays.

« L’OTAN et la République de Cabo Verde partagent les mêmes valeurs », a déclaré M. Geoană à l’issue de la rencontre. « Cabo Verde entretient déjà des relations étroites avec de nombreux Alliés, dont le Portugal. Grâce à sa position stratégique au cœur de l’Atlantique, le pays fait le lien entre l’Afrique, l’Europe et le continent américain, et il accueille régulièrement des navires de guerre de pays de l’Alliance. Il est possible de renforcer encore la coopération dans plusieurs domaines, notamment la sûreté maritime. » 

Le secrétaire général délégué a salué le fait que Cabo Verde se soit positionné clairement au sujet de l’Ukraine, notamment au travers de son vote à l’Assemblée générale des Nations Unies. Il a souligné que la guerre menée par la Russie avait des répercussions sur l’ensemble du continent africain, en particulier en raison des perturbations des échanges commerciaux et de la hausse du prix des matières premières, ce qui rappelle que « la sécurité n’est pas un enjeu de portée régionale, mais un enjeu de portée mondiale », et que « ce qui se passe en Europe est important pour l’Afrique et ce qui se passe en Afrique est important pour l’Europe ».

L’OTAN, qui entretient déjà plusieurs partenariats en Afrique, renforce sa coopération avec l’Union africaine pour répondre aux défis communs, entre autres le terrorisme, la sûreté maritime et la prolifération des armes de petit calibre. Un dialogue politique est en place entre l’Alliance et Cabo Verde depuis plusieurs décennies. En 2006, Cabo Verde a accueilli l’exercice Steadfast Jaguar de l’OTAN sur l’île de Sao Vicente. Cet exercice majeur, auquel ont participé plus de 7 000 soldats, visait à tester la capacité de la force de réaction rapide de l’Organisation à assumer des missions partout dans le monde.