Selon le lauréat du Prix Nobel de la paix, les changements climatiques
rendent nécessaire une redéfinition de la notion de sécurité.
Dans une interview accordée à la Revue de l'OTAN, le Président du Groupe
d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), lauréat
du Prix Nobel de la paix conjointement avec M. Al Gore, a déclaré que
les incidences des changements climatiques sur la sécurité rendent nécessaire
une nouvelle approche et une nouvelle définition de la notion de sécurité.
M. Rajendra Pachauri a souligné la tension que les changements climatiques
vont exercer sur les ressources, les frontières, les vagues migratoires,
les pouvoirs publics et les organisations internationales. Il a suggéré
des changements de structure et d'orientation tant pour les Nations Unies
que pour l'OTAN, et il a insisté sur la nécessité d'avoir des dirigeants
visionnaires.
« Vu que l'OTAN est une organisation qui dispose d'énormes atouts
et qu'un grand nombre de pays très importants lui apportent leur contribution,
je crois qu'elle doit repenser son rôle », a déclaré M. Pachauri. «
À mon avis, il faut qu'elle anticipe avec soin ce qui risque de se produire
à l'avenir, pour éviter d'être prise au dépourvu. Alors, il est certain
que l'Alliance pourra jouer un rôle très important dans la prévention
et la gestion de certains des problèmes et menaces auxquels nous sommes
confrontés. »
Pour visionner l'interview, il vous suffit de télécharger et de lire
le fichier, ou encore de sélectionner une question dans le menu latéral.
Elle peut être consultée dans son intégralité dans le dernier numéro
de la Revue de l'OTAN.