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10 déc. 2007

Selon le lauréat du Prix Nobel de la paix, les changements climatiques rendent nécessaire une redéfinition de la notion de sécurité.

Dans une interview accordée à la Revue de l'OTAN, le Président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), lauréat du Prix Nobel de la paix conjointement avec M. Al Gore, a déclaré que les incidences des changements climatiques sur la sécurité rendent nécessaire une nouvelle approche et une nouvelle définition de la notion de sécurité.

M. Rajendra Pachauri a souligné la tension que les changements climatiques vont exercer sur les ressources, les frontières, les vagues migratoires, les pouvoirs publics et les organisations internationales. Il a suggéré des changements de structure et d'orientation tant pour les Nations Unies que pour l'OTAN, et il a insisté sur la nécessité d'avoir des dirigeants visionnaires.

« Vu que l'OTAN est une organisation qui dispose d'énormes atouts et qu'un grand nombre de pays très importants lui apportent leur contribution, je crois qu'elle doit repenser son rôle », a déclaré M. Pachauri. « À mon avis, il faut qu'elle anticipe avec soin ce qui risque de se produire à l'avenir, pour éviter d'être prise au dépourvu. Alors, il est certain que l'Alliance pourra jouer un rôle très important dans la prévention et la gestion de certains des problèmes et menaces auxquels nous sommes confrontés. »

Pour visionner l'interview, il vous suffit de télécharger et de lire le fichier, ou encore de sélectionner une question dans le menu latéral. Elle peut être consultée dans son intégralité dans le dernier numéro de la Revue de l'OTAN.