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Updated: 22-Sep-2006 NATO Speeches

New York

22 Sept. 2006

Secretary General’s remarks

At the 7th high-level meeting between the United Nations and regional and other intergovernmental organisations in New York

Background
NATO’s relations with the United Nations

Monsieur le Secrétaire général,
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,

Je voudrais d’abord vous dire à quel point je me réjouis de représenter l'OTAN à cette importante réunion. Dans le monde d’aujourd’hui, plein d’incertitude, une coopération plus étroite et plus concrète entre nos organisations est une nécessité vitale. Depuis le début de votre mandat, Monsieur le Secrétaire général, vous vous investissez personnellement, avec une détermination sans faille, pour le développement d'une telle coopération. Et je souhaite saluer cet engagement à l’occasion de la dernière réunion de haut niveau placée sous votre présidence.

Ces dernières années, les Nations Unies ont été de plus en plus sollicitées pour entreprendre des opérations de maintien de la paix, et malheureusement, rien ne porte à croire que la demande soit sur le point de diminuer notablement. Au cours de la décennie écoulée, les Nations Unies et l’OTAN ont très bien coopéré ensemble et avec d’autres acteurs internationaux dans les Balkans. Il est crucial que nous prenions appui sur cette coopération pour faire face aux défis de l’avenir.

Comme les Nations Unies, l’OTAN est plus active que jamais. L’Alliance s’emploie à promouvoir la paix et la stabilité sur trois continents, et la coopération avec d’autres États et d’autres organisations est essentielle à la réussite de notre engagement dans toutes ces régions.

Cela est particulièrement vrai pour l’Afghanistan, où je me suis rendu il y a quelques semaines avec les membres du Conseil de l'Atlantique Nord. Nous avons vu par nous-mêmes tout le travail accompli en quelques années avec l’aide de l’OTAN et d’autres acteurs internationaux. Mais il nous est aussi apparu très clairement, y compris en parlant avec le président Karzaï, que nous devons renforcer notre action pour consolider ces résultats et les inscrire dans la durée.

L’OTAN joue le rôle qui lui revient. Les Alliés fournissent une contribution militaire majeure pour assurer la sécurité, tout comme un certain nombre de pays partenaires et l’armée nationale afghane. Il est clair cependant qu'il ne s'agit pas seulement d'une affaire militaire. Sans la sécurité, aucun développement n’est possible. Mais en l’absence de développement, la sécurité ne peut certainement pas s’établir durablement.

That is why our military effort must be matched on the civilian side.  The whole international community has committed, through the Afghan Compact, to support Afghanistan’s reconstruction and its long-term development.  The G-8, the United Nations, the European Union, the World Bank, the NGO community and others – we must all redouble our efforts, to strengthen the capacity of Afghanistan’s institutions, speed reconstruction, rebuild the economy, and get a grip on the drugs problem.

It is critical, at the same time, that we look beyond the immediate challenges posed in Afghanistan, Sudan, Lebanon and elsewhere.  That we redouble our efforts, as well, to develop more structured relations between our organisations, and a culture of cooperation that will permit us to be less reactive and more proactive in future contingencies – in assessing their explosive potential, the particular strengths of each of our organisations that we might wish to bring to bear, and how we can best complement each other’s efforts.

To develop such a culture of cooperation, we all need to show pragmatism, imagination, and a greater understanding of each other’s capabilities.  For example, NATO is certainly an organisation that is geared towards military action.  Yet we have many other tools at our disposal, such as capability building, training and assistance with defence reform.  We are also a forum for consultation, not only among the 26 Allies, but also with an extensive network of partner nations.  These are all tools that have a wider availability beyond NATO, and should be exploited in concertation with the tools of other international bodies and organisations to deliver a coherent and comprehensive approach to today’s security challenges.

As Secretary General of NATO, I am committed to such an approach, and I will continue to promote it among the Alliance’s member nations.  But I will not fail to make a similar, strong appeal in my contacts with other organisations – including here this morning.  There is still a lot to do, for all of us.  We all can – and must – cooperate a lot better.  The security, stability and well-being of all our nations demand nothing less.

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