Réponse de l’OTAN à l’invasion de l’Ukraine par la Russie
L’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression, brutale, que la Russie a déclenchée contre l’Ukraine en l’absence de toute provocation. Pays indépendant, pacifique et démocratique, l’Ukraine est un proche partenaire de l’Organisation. L’OTAN et les Alliés continuent de lui fournir un soutien d’une ampleur sans précédent pour l’aider à exercer son droit de légitime défense, qui est un droit fondamental.
La présente page donne des informations sur l’OTAN et sur sa relation avec l’Ukraine, et elle fait le point sur tout ce que l’OTAN et les Alliés mettent en œuvre en réponse à la guerre.
Foire aux questions
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1. Qu’est-ce que l’OTAN ?
L’OTAN est une alliance défensive composée de 32 pays européens et nord-américains.
Pour en savoir plus : Qu’est-ce que l’OTAN ?
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2. Pourquoi l’OTAN existe-t-elle ?
L’OTAN est là pour défendre ses pays membres et leurs citoyens, soit un milliard de personnes. Pour ce faire, elle donne aux autorités politiques et aux forces armées des 32 pays qui la composent la possibilité de travailler ensemble et elle offre à ces pays la garantie qu’une attaque contre l’un d’entre eux sera considérée comme une attaque contre tous.
Pour en savoir plus : La finalité de l’OTAN
Pour en savoir plus : Défense collective – Article 5
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3. L’Ukraine est-elle membre de l’OTAN ?
L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. L’Ukraine est un pays partenaire de l’OTAN, ce qui signifie qu’elle coopère étroitement avec l’OTAN mais qu’elle n’est pas couverte par la garantie de sécurité prévue dans le traité fondateur de l’Alliance.
Pour en savoir plus : Pays membres de l’OTAN
Pour en savoir plus : Partenaires de l’OTAN
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4. L’Ukraine deviendra-t-elle membre de l’OTAN ?
Oui. Au sommet de Bucarest, en 2008, les pays membres de l’OTAN (« les Alliés ») ont décidé que l’Ukraine deviendrait membre de l’OTAN, étant entendu que l’étape suivante pour le pays serait de soumettre une demande de participation au plan d’action pour l’adhésion (MAP), un programme de l’OTAN destiné à aider les pays aspirant à l’adhésion à mener des réformes dans les domaines politique, économique et juridique, ainsi que sur des questions relatives à la défense, aux ressources et à la sécurité. Au sommet de Vilnius, en 2023, les Alliés ont décidé de dispenser l’Ukraine de l’étape du plan d’action pour l’adhésion, grâce à quoi l’adhésion du pays se ferait en une étape plutôt que deux. Au sommet de Washington, en 2024, ils ont déclaré qu’ils continueraient d’aider l’Ukraine à suivre sa trajectoire irréversible vers l’adhésion à l’OTAN, et ils ont réaffirmé qu’ils seraient en mesure d’adresser à l’Ukraine une invitation à rejoindre l’Alliance lorsqu’ils l’auraient décidé et que les conditions seraient réunies.
Pour en savoir plus : Relations avec l’Ukraine
Pour en savoir plus : Élargissement et article 10
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5. Comment l’OTAN et les Alliés aident-ils l’Ukraine à se défendre ?
L’OTAN aide l’Ukraine à se défendre contre la guerre d’agression menée par la Russie en coordonnant les efforts que les Alliés et les pays partenaires déploient pour soutenir Kyïv. Au total, les pays de l’OTAN fournissent 99 % de l’aide militaire que reçoit l’Ukraine.
Dans le cadre de l’ensemble complet de mesures d’assistance (CAP) mis en place par l’OTAN et du fonds d’affectation spéciale correspondant, les Alliés se sont engagés à verser environ 800 millions d’euros (soit quelque 870 millions de dollars des États-Unis) pour fournir à l’Ukraine les moyens non létaux dont elle absolument besoin, qu’il s’agisse par exemple de vêtements chauds, de gilets pare-balles, de carburant, de véhicules de transport, de moyens de communication sécurisés, de rations de combat, d’équipements de déminage ou encore de matériel médical. Par ailleurs, toujours dans le cadre du CAP, les Alliés se sont engagés à intensifier leur soutien à l’Ukraine au travers d’un programme d’assistance pluriannuel. Il s’agira d’aider le pays à passer des normes, pratiques d’entraînement et doctrines de l’époque soviétique à celles de l’OTAN, de l’accompagner dans la reconstruction de son secteur de la sécurité et de la défense ainsi que de répondre à des besoins essentiels. L’OTAN a également décidé de donner une dimension nouvelle à ses relations politiques avec Kyïv en créant le Conseil OTAN-Ukraine, une instance où les pays membres de l’Alliance et l’Ukraine se réunissent pour se consulter en cas de crise et prendre des décisions sur un pied d’égalité.
Les pays de l’OTAN fournissent à l’Ukraine des armes, des munitions et un large éventail d’équipements militaires légers ou lourds, dont des systèmes antichars, des systèmes de défense aérienne, des obusiers, des drones, des chars et des avions de combat. La garantie de sécurité offerte par l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, qui repose sur un engagement sans faille en faveur de la défense collective, assure aux Alliés qu’ils peuvent fournir des armes à l’Ukraine sans que leur sécurité s’en trouve compromise. Par ailleurs, les forces des pays de l’OTAN forment les troupes ukrainiennes à l’utilisation des équipements mis à leur disposition. Chaque jour, le soutien ainsi apporté prouve son utilité sur le champ de bataille, l’Ukraine étant mieux à même d’exercer son droit de légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies. Pour coordonner tous ces dons d’équipement et la formation des militaires ukrainiens, les Alliés ont décidé de créer le programme OTAN de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine (NSATU). Basé à Wiesbaden (Allemagne), le NSATU disposera également de plateformes logistiques dans l’est du territoire de l’Alliance. Il emploiera au total près de 700 personnes venues de pays de l’OTAN et de pays partenaires.
Pour que ce soutien s’inscrive dans le long terme, les Alliés se sont engagés à aider durablement l’Ukraine à assurer sa sécurité. Ils ont ainsi décidé de dégager une enveloppe de base d’au moins 40 milliards d’euros sur un an, et de maintenir ensuite l’assistance à la sécurité à un niveau soutenable, pour que l’Ukraine l’emporte.
Bon nombre d’Alliés fournissent également une aide humanitaire à la population du pays et, ensemble, ils accueillent des millions de réfugiés ukrainiens. Ils collaborent avec les acteurs concernés de la communauté internationale pour que tous les responsables des crimes de guerre qui sont perpétrés, notamment des violences sexuelles liées au conflit, soient amenés à répondre de leurs actes. Les Alliés ont également contribué de manière significative aux efforts de la communauté internationale visant à rendre possible l’exportation des céréales ukrainiennes et à atténuer la crise alimentaire mondiale.
Pour le plus long terme, l’Alliance est déterminée à prêter assistance à l’Ukraine et à la soutenir, après la guerre, sur la voie de la reconstruction et des réformes. Toutes ces initiatives constituent pour l’Ukraine une passerelle vers l’adhésion à l’OTAN.
Pour en savoir plus : Déclaration du sommet de Washington, du 10 juillet 2024, incluant l’engagement à aider durablement l’Ukraine à assurer sa sécurité
Pour en savoir plus : Communiqué du sommet de Vilnius, du 11 juillet 2023
Pour en savoir plus : Déclaration du sommet de Madrid, du 29 juin 2022
Pour en savoir plus : Déclaration des chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN du 24 mars 2022
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6. Quel soutien l’OTAN apporte-t-elle à l’Ukraine depuis que la Russie a illégalement annexé la Crimée, en 2014 ?
À partir de l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie, en 2014, l’OTAN a aidé l’Ukraine à réformer ses forces armées et ses institutions de défense, notamment en lui fournissant des équipements et une aide financière. Les Alliés ont quant à eux formé des dizaines de milliers de soldats ukrainiens. Par ailleurs, les forces ukrainiennes ont eu l’occasion de se perfectionner en participant à des exercices et à des opérations de l’OTAN. Depuis 2016, le soutien de l’OTAN s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet de mesures d’assistance (CAP), qui regroupe toute une série de programmes de renforcement des capacités et de fonds d’affectation spéciale consacrés à des domaines clés, comme la cyberdéfense, la logistique ou encore la lutte contre les pratiques hybrides. Les chefs d’État et de gouvernement ont approuvé un renforcement du CAP au sommet de Madrid, en 2022. Puis, au sommet de Vilnius, en 2023, et au sommet de Washington, en 2024, ils ont décidé d’intensifier encore le soutien apporté à l’Ukraine dans le cadre du CAP.
Depuis février 2022 et l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le soutien de l’OTAN et des Alliés à Kyïv atteint des niveaux sans précédent (voir question 5, ci-dessus).
Pour en savoir plus : Relations avec l'Ukraine
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7. Quelle est la position de l’OTAN concernant les territoires occupés d’Ukraine ?
Suite à l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie et aux manœuvres de déstabilisation entreprises par Moscou dans l’est de l’Ukraine, en 2014, l’OTAN a pris fermement position et manifesté son attachement sans faille à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues. Les Alliés condamnent fermement l’annexion, illégale et illégitime, de la Crimée par la Russie, ils ne la reconnaissent pas et ils dénoncent l’occupation temporaire de ce territoire.
Les Alliés condamnent également la tentative d'annexion, en toute illégalité, de quatre régions d’Ukraine (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia) menée par la Russie en septembre 2022. Il s’agit là de la plus grave tentative d’annexion par la force de territoires européens depuis la Seconde Guerre mondiale. Les pseudo-référendums qui se sont tenus dans ces régions ont été orchestrés par Moscou et imposés à l’Ukraine. Ils n’ont aucune légitimité, et l’OTAN ne les reconnaît pas. Les régions concernées sont ukrainiennes et elles le seront toujours. En adoptant à une écrasante majorité une résolution condamnant ces tentatives d’annexion, l’Assemblée générale des Nations Unies a envoyé un signal fort : la Russie est isolée, et le monde se tient aux côtés de l’Ukraine pour défendre l’ordre international fondé sur des règles.
Pour en savoir plus : Déclaration du Conseil de l’Atlantique Nord sur les prétendus référendums devant se tenir dans certaines régions d’Ukraine
Pour en savoir plus : « Le secrétaire général de l’OTAN qualifie d’illégales les tentatives d’annexion de territoires ukrainiens par la Russie » (en anglais)
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8. Pourquoi l’OTAN n’envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l’espace aérien au-dessus de l’Ukraine ?
L’OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu’ils ne surviennent. Il est de la responsabilité de l’Alliance de faire en sorte que cette guerre ne s’aggrave pas et ne s’étende pas au-delà de l’Ukraine, ce qui aurait des effets encore plus dangereux et dévastateurs. Instaurer une zone d’exclusion aérienne ou déployer des troupes de combat en Ukraine reviendrait pour les forces des pays de l’OTAN à entrer en conflit direct avec celles de la Russie. Cela porterait les hostilités à un tout autre niveau et entraînerait davantage de souffrances humaines et de destructions pour tous les pays concernés.
Pour en savoir plus : Conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN du 23 mars 2022 (en anglais)
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9. Quelles mesures l’OTAN et les Alliés prennent-ils pour faire payer à la Russie les conséquences de ses actes ?
Les pays de l’OTAN et leurs partenaires n’ont jamais fait payer à la Russie un prix aussi élevé pour ses agissements. Ils ont notamment pris à son encontre de lourdes sanctions, qui contribuent à priver de ressources la machine de guerre du Kremlin. Les Alliés continuent de travailler sur les sanctions en vue d’accentuer la pression sur Moscou. Il sera ainsi plus difficile pour la Russie de reconstituer son parc de chars, de produire des missiles et de financer sa guerre.
En décidant d’attaquer l’Ukraine, le président Poutine a commis une très grave erreur stratégique, pour laquelle la Russie paiera le prix fort, économiquement comme politiquement, pendant des années.
Pour en savoir plus : Déclaration des chefs d'État et de gouvernement des pays de l'OTAN du 24 mars 2022
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10. Que fait l’OTAN pour améliorer la défense de ses pays membres et de leur population ?
Suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, en 2022, les Alliés ont activé les plans de défense de l’OTAN et déployé des milliers de soldats supplémentaires depuis les deux rives de l’Atlantique. L’OTAN a par ailleurs rapidement mis sur pied quatre groupements tactiques multinationaux, en Bulgarie, en Hongrie, en Roumanie et en Slovaquie, venus s’ajouter à ceux qui étaient déjà déployés en Estonie, en Lettonie, en Lituanie et en Pologne. Ces huit groupements tactiques couvrent tout le flanc est de l’Alliance, de la mer Baltique, au nord, à la mer Noire, au sud. À l’heure actuelle, l’OTAN dispose de 500 000 soldats à haut niveau de préparation, capables d’intervenir dans tous les milieux (terre, mer, air, cyberespace et espace).
En 2022, au sommet de Madrid, les Alliés ont décidé d’adapter en profondeur la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN, convenant notamment de renforcer les défenses avancées, de préparer les groupements tactiques déployés dans la partie orientale du territoire de l’Alliance dans la perspective de leur passage du niveau bataillon au niveau brigade, de transformer la Force de réaction de l’OTAN ainsi que d’amener à plus de 300 000 soldats les effectifs des forces à haut niveau de préparation. Ces forces bénéficieront de plusieurs mesures de soutien : prépositionnement d’équipements et de matériels en plus grand nombre, déploiement plus important de capacités à l’avant et mise à niveau des plans de défense, prévoyant notamment la préaffectation de forces à la défense d’Alliés bien précis. Il s’agit là du plus vaste remaniement de la posture de dissuasion et de défense collective depuis la Guerre froide.
Au sommet de Vilnius, en 2023, les Alliés ont poursuivi le travail engagé à Madrid en approuvant de nouveaux plans de défense régionaux, visant à contrer les deux principales menaces auxquelles l’Alliance est confrontée, à savoir la Russie et le terrorisme. Les dirigeants des pays de l’OTAN se sont aussi engagés à consacrer chaque année au minimum 2 % de leur produit intérieur brut (PIB) aux dépenses de défense, et ils ont entériné un plan d’action sur la production pour la défense, avec pour objectifs d’accélérer le processus d’achat en commun, de renforcer l’interopérabilité, de mobiliser des fonds et de créer des capacités de production. Dans le cadre de ce plan d’action, les Alliés ont approuvé des contrats-cadres représentant au total plus de 10 milliards de dollars, qui visent à répondre à des besoins cruciaux, qu’il s’agisse d’obus d’artillerie de 155 mm, de missiles guidés antichars ou encore de munitions pour char de combat.
Au sommet de Washington, en 2024, les Alliés ont redit qu’ils s’engageaient à consacrer 2 % de leur PIB aux dépenses de défense (seuil déjà atteint par les deux tiers des Alliés), et ils se sont engagés à accroître leur capacité industrielle de défense pour pouvoir mettre à disposition sans délai les moyens les plus essentiels. Ils ont salué les progrès qui ont été accomplis depuis les sommets de Madrid et de Vilnius en vue de renforcer et de moderniser l’OTAN dans la perspective d’une nouvelle ère de défense collective. Ils sont également convenus d’améliorer encore la défense aérienne et antimissile intégrée de l’OTAN grâce à de nouveaux moyens de défense antimissile balistique, et de renforcer la cyberdéfense de l’Organisation en mettant sur pied le Centre OTAN intégré pour la cyberdéfense.
Par ailleurs, les Alliés s’attachent à améliorer leur résilience et celle de leurs infrastructures : ils renforcent leurs capacités cyber et leurs moyens de cyberdéfense, et ils se soutiennent mutuellement en cas de cyberattaque. Suite au sabotage des gazoducs Nord Stream, les Alliés ont augmenté le nombre de navires présents en mer Baltique et en mer du Nord, et ils font le nécessaire pour renforcer la sécurité d’autres installations et éléments d’infrastructure d’importance critique. Les pays de l’OTAN intensifient leurs activités de partage du renseignement et de surveillance dans tous les milieux afin de protéger les infrastructures sous-marines et énergétiques essentielles. Enfin, ils cherchent à mieux se prémunir contre les menaces chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, à accroître leur sécurité énergétique ainsi qu’à devenir plus résilients face aux menaces hybrides, notamment la désinformation.
Pour en savoir plus : Dissuasion et défense
Pour en savoir plus : « La présence militaire de l’OTAN dans la partie orientale du territoire de l’Alliance »
Pour en savoir plus : Résilience et article 3
Pour en savoir plus : Le rôle de l’OTAN dans la production industrielle de défense
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11. Quelle est la réaction de l’OTAN face au dangereux discours de la Russie sur les armes nucléaires, chimiques et biologiques ?
En agitant la menace nucléaire, la Russie se comporte de manière dangereuse et irresponsable. L’OTAN prend au sérieux les menaces proférées, mais elle ne se laissera pas intimider. Elle demeure vigilante et adresse un message clair à Moscou : une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. L’emploi d’armes nucléaires par la Russie changerait fondamentalement la nature de la guerre et aurait de graves conséquences pour ce pays. Par ailleurs, les Alliés sont profondément préoccupés par les informations selon lesquelles la Russie emploierait des armes chimiques contre les forces ukrainiennes. Tout emploi de l’arme chimique ou biologique par la Russie constituerait une violation du droit international et un crime de guerre, et aurait de graves conséquences.
Pour en savoir plus : Les armes de destruction massive
Pour en savoir plus : La force opérationnelle multinationale interarmées de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire
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12. Quelle est la position de l’OTAN concernant les pays qui soutiennent la guerre menée par la Russie ?
L’OTAN condamne tous ceux qui facilitent et, par conséquent, prolongent la guerre d’agression que la Russie mène contre l’Ukraine.
Le Bélarus continue de rendre possible cette guerre en mettant à disposition son territoire et ses infrastructures, y compris pour que la Russie puisse, comme elle l’a annoncé, y stationner des armes nucléaires.
La Corée du Nord et l’Iran alimentent cette guerre d’agression en fournissant un soutien militaire direct à la Russie, notamment des munitions et des drones.
La République populaire de Chine (RPC) joue désormais un rôle déterminant dans la guerre de la Russie contre l’Ukraine au travers de son partenariat dit « sans limite » et du large soutien qu’elle apporte à la base industrielle de défense russe, notamment en transférant des biens à double usage, tels que des composants d’armes, des équipements et des matières premières, qui sont ensuite utilisés par le secteur de la défense russe. La RPC ne peut rendre possible la poursuite de la plus grande guerre que l’Europe ait connue dans son histoire récente sans que cela nuise à ses intérêts et à sa réputation.
Les Alliés exhortent tous les pays à se garder d’apporter à la Russie une aide de quelque nature que ce soit dans le cadre de l’agression de l’Ukraine.
Pour en savoir plus : Déclaration du sommet de Washington (2024)
L’OTAN et ses États membres attachent une grande importance à la sécurité de l’Ukraine. L’Alliance soutient pleinement le pays dans l’exercice de son droit naturel de légitime défense et de son droit de choisir ses propres arrangements de sécurité. L’avenir de l’Ukraine est dans l’OTAN. L’OTAN a entamé des relations avec ce pays au début des années 1990 et ces relations ont ensuite évolué jusqu’à constituer l’un des partenariats les plus substantiels de l’Organisation. À partir de 2014, année où la Russie a procédé en toute illégalité à l’annexion de la Crimée, la coopération entre l’OTAN et l’Ukraine s’est intensifiée dans plusieurs domaines d’importance critique. En 2022, à la suite de l’invasion à grande échelle lancée par la Russie, l’OTAN et les Alliés ont accru l’aide fournie à Kyïv, qui a atteint une ampleur sans précédent.
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