Coopération scientifique entre l’OTAN et l’Azerbaïdjan

Dans le cadre de ce nouveau projet, les contributeurs mettront au point une plateforme cyber grâce à laquelle les organisations pourront former leur personnel, tester de nouvelles technologies et simuler des cyberattaques pour évaluer l’efficacité des processus. Au cours des deux prochaines années, l'Institut national roumain de recherche et développement en informatique (ICI-Bucarest) et le Service d’État des communications spéciales et de la protection de l’information de la République d'Azerbaïdjan s’attacheront, ensemble, à donner vie au projet. L'objectif est de renforcer la protection des systèmes de technologies opérationnelles, qui forment la charpente des infrastructures critiques telles que les réseaux électriques, les stations de traitement des eaux et les systèmes de transport, en amenant les équipes de cyberdéfense à mieux en cerner les vulnérabilités.

Au cours de sa visite, l’équipe OTAN avait également prévu une journée d'information à l’université ADA. À cette occasion, elle a principalement évoqué les activités de coopération que l’OTAN mène avec l’Azerbaïdjan dans le domaine scientifique et elle a cherché à susciter des idées nouvelles au sein de la communauté scientifique du pays. Une quarantaine de personnes, issues des milieux universitaires et des ministères azerbaïdjanais des Affaires étrangères et de la Défense, ont participé à l’événement.

L’OTAN coopère depuis longtemps avec l’Azerbaïdjan dans le cadre de son programme SPS. Diverses activités ont été menées au fil des ans : neutralisation du propergol toxique hérité de l’ère soviétique, protection des infrastructures énergétiques contre les risques sismiques, protection des réseaux cyber et mise au point de capteurs de détection des mines terrestres et des explosifs.

Par ses activités, le programme SPS offre à des universitaires, des experts et des hauts responsables, en Azerbaïdjan et dans d’autres pays partenaires de l’OTAN, des occasions de proposer des projets scientifiques innovants à mettre en œuvre en collaboration avec des spécialistes de pays de l'OTAN. Il permet ainsi aux participants d’échanger des connaissances sur des thématiques liées à la sécurité et de nouer des contacts qui contribuent à étendre les réseaux scientifiques internationaux.