Ensemble complet de mesures d’assistance en faveur de l’Ukraine

  • Mis à jour le: 19 Feb. 2025 16:03

L’ensemble complet de mesures d’assistance en faveur de l’Ukraine (CAP) est le cadre global dans lequel s’inscrit le soutien pratique que l’OTAN apporte au pays. Il comprend deux grands axes de travail : sur le court terme, la fourniture d’une assistance, sous la forme de moyens militaires non létaux visant à répondre aux besoins urgents notifiés par l’Ukraine, et, sur le plus long terme, l’exécution de projets de renforcement des capacités propres à aider le pays à réformer son secteur de la défense et de la sécurité et à se reconstruire après la guerre.

Fourniture de moyens non létaux dans le cadre du CAP : la Représentation de l’OTAN auprès de l’Ukraine fait don d’équipements informatiques à la Garde nationale.

  • Noué il y a plus de 30 ans, le partenariat OTAN-Ukraine s’est fait plus étroit au fil du temps et il a été le cadre de toute une série d’activités de coopération qui ont permis de renforcer la défense et la sécurité du pays. Les efforts conjoints visant à aider l’Ukraine à gagner en interopérabilité avec l’OTAN se sont intensifiés à partir de 2008, quand les Alliés ont décidé que le pays deviendrait membre de l’OTAN.
  • L’ensemble complet de mesures d’assistance a été adopté en 2016, au sommet de Varsovie, en vue d’améliorer la coordination du soutien fourni à Kyïv par l’OTAN à la suite de l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, en 2014.
  • En 2022, à Madrid, les Alliés ont décidé de renforcer le CAP pour aider davantage encore l’Ukraine face à l’invasion à grande échelle lancée par la Russie en février de la même année.
  • En 2023, au sommet de Vilnius, les Alliés sont convenus de faire du CAP un programme pluriannuel, afin d’aider l’Ukraine à remettre sur pied son secteur de la sécurité et de la défense et à parvenir à une interopérabilité totale avec l’OTAN.
  • Dans sa version étoffée, le CAP comprend des initiatives visant à fournir au pays des moyens non létaux, dans l’immédiat ou à brève échéance, ainsi que des programmes et projets qui permettront à l’OTAN d’intensifier son soutien sur le long terme.
  • Au mois de février 2025, la valeur totale des contributions au fonds d’affectation spéciale pour le CAP fournies par les Alliés et les partenaires à l’appui de ces initiatives dépassait les 955 millions d’euros (soit quelque 990 millions de dollars des États-Unis).
  • L’OTAN condamne avec la plus grande fermeté la guerre d’agression brutale que la Russie a lancée contre l’Ukraine, en l’absence de toute provocation. 

 

Moyens non létaux fournis pour répondre aux besoins immédiats de l’Ukraine

Depuis février 2022, l’OTAN a mis au point une vaste gamme de projets d’assistance à court terme visant à fournir à l’Ukraine les moyens non létaux dont elle a besoin d’urgence pour se défendre contre la guerre d’agression menée par la Russie.

Cette assistance prend des formes multiples :

  • fournitures médicales (dont kits de premiers secours, produits pharmaceutiques et ambulances)
  • rations de combat, cuisines de campagne mobiles et équipements de restauration
  • vêtements (notamment tenues d’hiver et bottes de combat)
  • abris et groupes électrogènes
  • douches et stations de blanchisserie mobiles
  • véhicules (camions-citernes et réservoirs de transfert, camions incendie, camions de ravitaillement en eau, pneus et batteries, lubrifiants, embarcations gonflables à coque rigide)
  • carburant (y compris carburant d’aviation)
  • matériel pour la formation et l’entraînement militaires
  • matériel de détection des agents chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CRBN) et équipements de protection
  • équipements pour le traitement des dispositifs explosifs (EOD) et les activités de déminage
  • matériel de lutte antidrones
  • systèmes de communication (dont des systèmes améliorés de services par satellite).

L’Alliance continue de concevoir de nouveaux projets à court terme dans de multiples domaines, en coordination étroite avec les autorités ukrainiennes, de manière à répondre aux besoins les plus urgents du pays.

 

Soutien à moyen ou long terme

En 2014, la Russie a lancé la première phase de sa guerre d’agression contre l’Ukraine, visant l’est du pays, et elle a annexé la Crimée, en toute illégalité. À partir de ce moment-là, l’Ukraine a dû se défendre, sur le plan militaire dans le Donbass et contre des attaques hybrides sur l’ensemble de son territoire.

C’est ainsi qu’en 2016, l’OTAN a lancé le CAP afin d’aider le pays à transformer son secteur de la défense et de la sécurité. Au travers de ce mécanisme clé, elle lui a notamment fourni des conseils de niveau stratégique par l’intermédiaire de la Représentation de l’OTAN auprès de l’Ukraine et des différents services du siège de l’Organisation, installé à Bruxelles, et a apporté un soutien pratique à Kyïv au travers d’une série de programmes et d’initiatives de renforcement des capacités.

Grâce aux réformes mises en place dans les années qui ont précédé l’invasion russe à grande échelle, en 2022, l’Ukraine a été mieux à même de se défendre. Par l’intermédiaire du CAP, les Alliés ont en effet aidé le pays à renforcer ses capacités de défense dans de nombreux domaines, dont le cyber, la logistique, le traitement des dispositifs explosifs, l’entraînement et la formation militaires et la lutte contre des pratiques hybrides telles que le sabotage d’infrastructures critiques ou les campagnes de désinformation. Toutes ces initiatives avaient consolidé l’aptitude de l’Ukraine à se défendre lorsque la Russie a lancé son agression, en février 2022.

En 2023, au sommet de Vilnius, les Alliés ont décidé de développer encore le CAP pour en faire un programme pluriannuel, dont le financement serait prévisible et assuré dans la durée. Les projets de soutien à long terme sont répartis selon trois grands axes : relèvement et reconstruction, transformation institutionnelle et transition vers l’interopérabilité avec l’OTAN.

On trouvera ci-après quelques exemples concrets d’objectifs et d’activités relevant du CAP :

  • Interopérabilité – Veiller à ce que l’Ukraine continue de progresser vers une interopérabilité totale avec l’OTAN, et tout particulièrement à ce que le pays passe des normes, méthodes de formation et doctrines de l’ère soviétique à celles de l’OTAN, au fur et à mesure du développement de ses capacités, et se rapproche de l’adhésion à l’Organisation
  • Enseignements tirés – Établir, à Bydgoszcz (Pologne), un centre OTAN-Ukraine d’analyse, d’entraînement et de formation (JATEC) qui permettra de tirer des enseignements de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et aidera l’Ukraine à gagner en interopérabilité avec l’OTAN
  • Relèvement et reconstruction – Reconstruire les infrastructures militaires endommagées ou détruites par la Russie
  • Déminage – Renforcer les capacités ukrainiennes de déminage et contribuer à la dépollution du territoire du pays
  • Marchés de défense – Réformer le régime ukrainien des marchés de défense pour l’aligner sur les bonnes pratiques OTAN, l’idée étant d’aller vers plus d’efficacité et de transparence et un meilleur respect de l’obligation de rendre compte
  • Réadaptation – Assurer la réadaptation des membres des forces de défense et de sécurité blessés et les accompagner dans la reprise de leur service ou dans le retour à la vie civile
  • Innovation – Lancer, dans le cadre de la première feuille de route pour la coopération OTAN-Ukraine en matière d’innovation, de nouvelles activités conjointes qui aideront l’Ukraine à assurer sa défense

Certaines de ces activités sont évoquées plus en détail dans les sections qui suivent.

Feuille de route pour l’interopérabilité OTAN-Ukraine

En septembre 2023, l’OTAN et l’Ukraine ont adopté un concept de feuille de route pour l’interopérabilité en application duquel les responsables ukrainiens de la planification de défense intégreraient diverses exigences d’interopérabilité dans leurs plans de développement capacitaire à long terme pour le secteur de la défense et de la sécurité.

En novembre 2023, dans le cadre de cette feuille de route, les responsables OTAN de la planification de défense ont offert à l’Ukraine un appui consultatif à l’élaboration d’un premier ensemble d’exigences d’interopérabilité, qui a été présenté au sommet de Washington, en 2024. Tout au long du processus, l’OTAN a veillé à ce que ce travail sur l’interopérabilité cadre avec les initiatives de soutien menées par d’autres parties prenantes, dont le Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, l’Union européenne et le Groupe des Sept (G7), ainsi qu’avec les priorités générales de l’Ukraine en matière de réformes et avec l’aide que l’Alliance fournit désormais au pays au travers du programme OTAN de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine (NSATU).

Centre OTAN-Ukraine d’analyse, d’entraînement et de formation (JATEC)

Le Centre OTAN-Ukraine d’analyse, d’entraînement et de formation (JATEC), premier organisme mis en place conjointement par l’OTAN et l’Ukraine, a vocation à devenir un rouage important de la relation entre celles-ci. Au sein du JATEC, personnels OTAN et personnels ukrainiens travaillent main dans la main pour tirer des enseignements de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine et adapter en conséquence les stratégies, les politiques et les opérations de Kyïv et celles de l’Alliance. Ce travail contribue à renforcer l’armée ukrainienne et à la rendre plus interopérable avec les forces des Alliés.

La création du JATEC avait été décidée en février 2024 par les ministres de la Défense des pays de l’OTAN et de l’Ukraine. En juillet 2024, au sommet de Washington, les dirigeants des pays de l’Alliance avaient entériné l’établissement de cet organisme en tant que centre civilo-militaire OTAN ayant statut de quartier général militaire international. Le JATEC, implanté à Bydgoszcz (Pologne), a été inauguré en février 2025.

Marchés de défense

Ensemble, l’OTAN et l’Ukraine ont mené à bien un examen stratégique du régime ukrainien des marchés de défense, l’idée étant que Kyïv s’aligne sur les bonnes pratiques euro-atlantiques en la matière. Il s’agissait d’aider le pays à améliorer son système de passation des marchés de défense en le rendant plus efficace, plus transparent et plus conforme à l’obligation de rendre compte. Les recommandations formulées à l’issue de cet exercice ont été entérinées au sommet de Washington, en 2024. Ces grandes orientations ont éclairé l’établissement du programme de travail sur la base duquel l’OTAN continuera de soutenir les réformes en cours dans le domaine des marchés de défense, ainsi que les initiatives connexes de renforcement des compétences. Les Alliés et l’Agence de soutien et d’acquisition (NSPA) joueront un rôle central à l’appui de ces activités.

Cadre général centré sur l’humain (HCF)

Le cadre général centré sur l’humain (HCF) est une composante clé du CAP. Il reflète l’approche globale de la sécurité adoptée par l’OTAN, pour laquelle le capital humain est un élément essentiel de la capacité de sécurité et de défense. Fondé sur le principe de la continuité des soins, le HCF couvre aussi bien l’évacuation médicale, la réadaptation psychologique et médicale des militaires et la gestion des ressources humaines au sein des forces de défense que la réintégration des anciens combattants et la thématique « femmes, paix et sécurité », envisagée dans une perspective transversale à l’échelle du secteur de la défense et de la sécurité.

À l’heure actuelle, la priorité est au projet « Operation Renovator », qui porte sur la constitution d’un réseau de cinq centres de réadaptation médicale, dont un centre d’excellence, répartis sur l’ensemble du territoire ukrainien. D’autres projets ont été mis en place dans le cadre du HCF :

  • réadaptation psychologique et renforcement de la résilience des militaires (organisation de séminaires ciblés sur les premiers secours psychologiques à l’intention des forces ukrainiennes de défense territoriale ainsi que de formations ciblées destinées à favoriser le rétablissement psychologique des combattants des forces armées et du ministère de l’Intérieur)
  • formation de psychologues à des méthodes spécialisées de prise en charge et de traitement des traumatismes, dont l’intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires (EMDR)
  • soutien consultatif, fourni par des experts, au ministère des Anciens combattants et à la fondation ukrainienne pour les vétérans de guerre
  • assistance à la participation de l’Ukraine aux Jeux Invictus, une compétition internationale de sport adapté
Des basketteurs de l’équipe nationale ukrainienne à l’entraînement, pour l’édition 2025 des jeux Invictus, organisée à Vancouver et Whistler (Canada).

Des basketteurs de l’équipe nationale ukrainienne à l’entraînement, pour l’édition 2025 des jeux Invictus, organisée à Vancouver et Whistler (Canada).

Programme de renforcement de la formation « défense » (DEEP)

Le programme de renforcement de la formation « défense » (DEEP) est un programme pluriannuel axé sur le développement et la réforme des établissements d’enseignement militaire supérieur. L’Ukraine a rejoint ce programme en 2013, essentiellement dans un objectif d’interopérabilité, l’idée étant de remplacer son système de formation et d’entraînement, hérité de l’ère soviétique, par un système répondant aux normes OTAN.

Programme pour le développement de l’intégrité (BI)

Le programme OTAN pour le développement de l’intégrité (BI), auquel l’Ukraine participe depuis 2007, est un programme pluriannuel qui aide les pays participants à mieux faire appliquer les principes de bonne gouvernance, de transparence et de redevabilité dans leurs institutions de défense et de sécurité. Au travers du programme BI, l’OTAN aide ainsi le secteur ukrainien de la défense et de la sécurité s’y rapportant à ancrer la culture de l’intégrité dans ses institutions, et fournit un soutien ciblé à l’appui du renforcement durable de la bonne gouvernance et de la prévention de la corruption.

 

Fonds d’affectation spéciale CAP

Le CAP est financé en large partie au moyen d’un fonds d’affectation spéciale auquel les Alliés et les partenaires contribuent sous forme de dons financiers ou de dons en nature. En novembre 2024, la valeur totale des contributions des Alliés et des partenaires au fonds d’affectation spéciale CAP avoisinait les 800 millions d’euros (soit quelque 860 millions de dollars des États-Unis).

Après l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, en 2014, plusieurs fonds d’affectation spéciale avaient été créés au bénéfice de l’Ukraine en vue de financer le développement et le renforcement durable des capacités du pays dans des domaines clés. En 2021, l’OTAN a regroupé tous ces fonds en un seul : le fonds d’affectation spéciale CAP.

Depuis lors, les activités relatives à l’Ukraine sont financées à l’aide de cet instrument unique, souple et adaptable, qui permet de fournir au pays à la fois les moyens militaires non létaux dont il a besoin d’urgence (maintien en puissance) et le soutien nécessaire pour le renforcement de ses capacités sur le long terme. À l’heure actuelle, plus de 70 projets portant sur le court à moyen terme sont pris en charge au moyen du fonds d’affectation spéciale CAP.

 

Gouvernance

Le fonctionnement général et la mise en œuvre du CAP sont supervisés par le Conseil OTAN-Ukraine (NUC). Cette instance, où les Alliés et l’Ukraine siègent sur un pied d’égalité, a été créée pour faire avancer le dialogue politique, les interactions et la coopération entre Kyïv et les Alliés et pour permettre à l’Ukraine de progresser dans la réalisation de son aspiration à devenir membre de l’OTAN. Au sein du Comité du secteur de la défense et de la sécurité, sous-organe du NUC, l’OTAN et l’Ukraine s’emploient ensemble à recenser et à hiérarchiser les activités à mener en priorité dans le cadre du soutien que l’OTAN fournit, au travers du CAP, au secteur ukrainien de la défense et de la sécurité.

Le CAP est aussi doté d’un comité de direction, entité conjointe chargée de faciliter la mise en œuvre des projets. Ce comité est piloté par le secrétaire général adjoint de l’OTAN pour les opérations et la vice-première ministre ukrainienne chargée de l’intégration européenne et euro-atlantique. Il se compose de représentants de l’OTAN et de plusieurs institutions et organismes publics ukrainiens, qui s’attachent ensemble à cerner les besoins d’assistance du pays et à définir des priorités, pour se mettre d’accord sur la nature et les modalités des nouvelles activités de soutien que l’OTAN pourrait entreprendre.

 

Évolution des relations OTAN-Ukraine

La coopération entre l’OTAN et l’Ukraine a commencé au début des années 1990. Au fil des ans, elle s’est élargie à un vaste éventail de domaines, allant du renforcement des capacités du pays et de l’interopérabilité avec les forces de l’OTAN à la promotion des réformes dans le secteur ukrainien de la défense et de la sécurité s’y rapportant ou au soutien d’activités non militaires comme la recherche scientifique en coopération et la diplomatie publique. L’Ukraine est un proche partenaire de l’OTAN depuis plus de 30 ans. En 2008, les Alliés ont décidé que le pays deviendrait membre de l’Organisation.

À la suite de l’annexion, illégale, de la Crimée par la Russie, en 2014, la coopération OTAN-Ukraine s’est intensifiée dans des domaines d’importance critique. Au sommet de Varsovie, en 2016, les dirigeants des pays de l’Alliance ont décidé de regrouper les mesures de soutien à l’Ukraine au sein d’un ensemble complet de mesures d’assistance (CAP), qui visait à aider Kyïv à assurer sa sécurité et à mettre en œuvre de vastes réformes sur la base des normes, des principes et des bonnes pratiques OTAN.

Au travers de cet instrument, l’OTAN accompagne l’Ukraine depuis des années dans la transformation de son secteur de la défense et de la sécurité, dont les compétences, la résilience et l’aptitude à contrer les menaces hybrides ont été notablement améliorées grâce à des programmes de renforcement des capacités et à des activités de soutien ciblées. Par ailleurs, l’OTAN et les Alliés ont fourni à l’Ukraine un soutien important en matière de développement capacitaire, notamment sous la forme d’activités de formation ou d’entraînement et de livraisons d’équipements.

En 2022, au sommet de Madrid, à la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, lancée en février de la même année, les Alliés ont décidé d’accroître le soutien politique et pratique qu’ils apportaient à Kyïv, notamment en renforçant le CAP.

En 2023, au sommet de Vilnius, les Alliés ont décidé de développer encore le CAP pour en faire un programme pluriannuel, dont le financement serait prévisible et assuré dans la durée.

Et en 2024, au sommet de Washington, en 2024, les Alliés ont encore renforcé le soutien à l’Ukraine dans le cadre du CAP, au travers de livrables relatifs aux marchés de défense, à l’interopérabilité et aux enseignements tirés de la guerre menée par la Russie.

L’OTAN continue d’élaborer des projets CAP visant à répondre aux besoins immédiats du pays et à accompagner son processus de réforme sur le long terme.

Chronologie

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Autres formes de soutien

Le soutien fourni par l’OTAN et les Alliés est loin de se limiter au CAP.

À la suite de l’invasion russe, en février 2022, le Centre euro-atlantique de coordination des interventions en cas de catastrophe (EADRCC), principal mécanisme OTAN de réponse aux situations d’urgence civile, a coordonné la fourniture d’assistance à la population ukrainienne ainsi qu’aux pays voisins de l’Ukraine, qui ont accueilli des millions de réfugiés. Grâce aux dons consentis par les Alliés, l’EADRCC a organisé des formations à la médecine d’urgence à l’intention de quelque 200 auxiliaires médicaux ukrainiens. Il a également coordonné la mise à disposition par l’OTAN, à l’usage d’hôpitaux ukrainiens, de bus-ambulances et d’équipements hospitaliers d’une valeur de plus de 5 millions d’euros. Les Alliés sont également passés par cette structure pour fournir un soutien médical en nature à l’Ukraine, par exemple sous la forme de respirateurs ou de désinfectant. C’est également par l’entremise de l’EADRCC qu’ils sont intervenus pour atténuer les conséquences humanitaires, environnementales et économiques de la destruction par la Russie du barrage de Nova Kakhovka, en juin 2023. Ils avaient alors fourni à l’Ukraine une assistance vitale, et notamment des filtres à eau, des pompes, des groupes électrogènes et des abris.

D’autres dispositifs importants existent par ailleurs. On peut citer en particulier le programme OTAN de formation et d’assistance à la sécurité en faveur de l’Ukraine (NSATU), l’engagement à aider durablement le pays à assurer sa sécurité ou les différents accords de sécurité bilatéraux conclus avec Kyïv par de nombreux Alliés.

Pour en savoir plus : Relations avec l’Ukraine