Observations liminaires
du secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen à la réunion de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des ministres des Affaires étrangères, Bruxelles, 3 décembre 2009
Mesdames et Messieurs les ministres, Excellences, Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue à cette réunion de la Commission OTAN-Ukraine au niveau des ministres des Affaires étrangères et de saluer très cordialement le ministre ukrainien, M. Porochenko, qui est présent parmi nous pour la première fois.
Comme vous le savez, nous avons tous beaucoup travaillé depuis le sommet de Bucarest, où a été prise la décision historique que l’Ukraine deviendrait membre de l’OTAN. Nous avons travaillé à approfondir notre dialogue politique et à renforcer notre coopération, notamment pour les réformes en Ukraine.
La Commission OTAN-Ukraine est le cadre dans lequel nous travaillons, et le programme national annuel est l'instrument que nous utilisons. Un premier programme a été établi et mis en oeuvre cette année, avec succès. Aujourd’hui, nous allons faire le bilan de ce que nous avons réalisé et voir comment faire davantage dans les années à venir.
Il reste bien entendu beaucoup à accomplir pour que l’Ukraine atteigne les objectifs ambitieux vers lesquels elle tend. Les Alliés ont de très grandes attentes à l’égard de l’Ukraine dans tous les domaines de la vie publique – l’élection présidentielle qui doit se tenir prochainement ne faisant pas exception.
Nous allons également débattre de la sécurité régionale et de la contribution ukrainienne aux opérations dirigées par l’OTAN. Permettez-moi d’ores et déjà de renouveler à l’Ukraine nos remerciements pour l’engagement fort dont elle a fait preuve dans toutes les opérations et les missions, y compris en Afghanistan et dans le cadre de l’opération Active Endeavour. La participation de l’Ukraine prouve sa volonté et sa capacité de jouer un rôle actif face aux grands enjeux sécuritaires. Et nous nous en félicitons.
Je voudrais maintenant donner la parole à M. Porochenko.