Le nouveau Centre OTAN-Ukraine accueille un atelier sur la résilience visant à renforcer la coopération et la disponibilité opérationnelle
Les 2 et 3 avril 2025, le Centre OTAN-Ukraine d’analyse, d’entraînement et de formation (JATEC), implanté à Bydgoszcz (Pologne), a organisé un atelier sur la défense totale et la résilience.
Vingt-et-un participants de six pays membres de l’OTAN et d’Ukraine ont abordé des sujets tels que la sécurité des services essentiels, la communication stratégique, les transports et la mobilité militaire. Cet atelier entendait renforcer la collaboration et éclairer la planification future des activités conjointes entre l’OTAN et l’Ukraine, identifier les défis majeurs et élaborer des stratégies applicables pour la sécurité à long terme de l’Ukraine et la disponibilité opérationnelle en matière de défense. Des experts de plusieurs organismes publics suédois y ont exposé la démarche suivie par la Suède pour renforcer sa résilience. Par ailleurs, des experts civils du pool résilience de l’OTAN ont présenté des expériences et des bonnes pratiques acquises dans des pays de l’Alliance.
En 2024, les Alliés ont convenu d’approfondir la coopération en matière de résilience avec les partenaires. La collaboration fructueuse établie entre l’OTAN et l’Ukraine au travers du JATEC concourt ainsi directement à cette initiative. Ce Centre avait été créé la même année suite à la décision des Alliés de continuer à soutenir l’Ukraine. Inauguré en février 2025, le JATEC est la première organisation civilo-militaire à être gérée conjointement par l’OTAN et l’Ukraine. Il a pour mission d’analyser l’expérience acquise par l’Ukraine en temps de guerre et d’éclairer l’Organisation et les Alliés sur les développements intervenant sur le champ de bataille, les technologies émergentes, les enseignements tirés et les nouveaux systèmes de formation et d’entraînement. Le JATEC permet en outre de développer et de mettre à l’épreuve de nouveaux concepts militaires. Le travail qu’effectue le Centre aidera l’Ukraine à consolider encore son secteur de la défense, à améliorer son dispositif de dissuasion et de défense, et à parvenir à l’interopérabilité totale avec l’OTAN.