Le secrétaire général délégué de l'OTAN accueille le directeur général du DIANA et inaugure le premier bureau régional

Le bureau européen du DIANA – organisme OTAN indépendant – est installé en plein cœur du White City Innovation District. Il s'inscrit dans le cadre d’un partenariat entre le Royaume-Uni et l’Estonie, et bénéficiera du soutien d'une antenne régionale, à Tallinn. Par la suite, un bureau régional nord-américain, au Canada, viendra compléter la structure du DIANA.

« Je suis ravi que l’Imperial College accueille le premier bureau régional du DIANA, sur le campus de White City », a déclaré M. Geoană pendant la cérémonie d’inauguration,avant d’ajouter : « l’Innovation Hub, où des entreprises de défense, des innovateurs et des chercheurs de premier plan travaillent avec des accélérateurs publics d’innovation de défense du Royaume-Uni et des États-Unis, est un environnement idéal pour le lancement de cette nouvelle initiative prometteuse ».

Cette cérémonie a également été l’occasion pour David van Weel, secrétaire général adjoint de l’OTAN pour les défis de sécurité émergents et directeur général par intérim du DIANA, de passer le flambeau au premier directeur général de l'Accélérateur, Deeph Chana.

Le DIANA, créé au sommet de Bruxelles, en 2021, a pour objectif de tirer parti des possibilités offertes par les technologies commerciales à double usage dans le domaine de la sécurité et de la défense. Ses activités se concentreront sur les neuf technologies émergentes et de rupture prioritaires définies par l’OTAN, à savoir : l’intelligence artificielle, les données, les systèmes autonomes, les technologies quantiques, les biotechnologies, l'hypersonique, l’espace, les matériaux et procédés de fabrication innovants, ainsi que l’énergie et la propulsion. Les premiers programmes seront lancés à l’automne 2023.

Le DIANA pourra compter sur un réseau de plus de 100 centres d’essais deep tech et accélérateurs de start-up répartis dans toute l’Alliance. Il bénéficiera du concours du fonds OTAN pour l'innovation, premier fonds de capital-risque « multi-souverain » au monde, qui investira un milliard d’euros au cours des 15 prochaines années dans des start-up mettant au point ou adaptant des technologies à même de répondre à des problématiques de défense et de sécurité.

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Deeph Chana, directeur général de l’Accélérateur d’innovation de défense pour l’Atlantique Nord (DIANA)

“The inception of « C'est le moment idéal pour le démarrage des activités de l’Accélérateur OTAN d'innovation de défense pour l'Atlantique Nord. Le monde – notamment l’environnement de sécurité – évolue rapidement, et l’Alliance atlantique doit s’adapter sans tarder si elle veut suivre le rythme. Le DIANA permettra de favoriser le développement d’écosystèmes d’innovation à double usage dans les pays de l’Alliance, et de faire en sorte que l’OTAN soit prête, sur le plan technologique, à défendre un milliard de citoyennes et de citoyens, aujourd'hui et dans les années à venir. »

Le 11 avril 2023, Deeph Chana deviendra le premier directeur général du DIANA. Il possède une vaste expérience dans les domaines de la technologie, des sciences et de l’ingénierie, acquise à la fois dans les plus grandes universités, dans le privé et dans le secteur public. Il occupait encore récemment les fonctions de codirecteur de l’Institute for Security Science and Technology de l’Imperial College Business School.

Ces trois dernières années, il a présidé le Groupe consultatif OTAN sur les technologies émergentes et les technologies de rupture.

Il est le fondateur d’une société de conseil dans le secteur des STEM, spécialisée dans les technologies d’entreprise et les applications d’infrastructures critiques, et il a participé à de nombreux projets technologiques qui ont remporté un franc succès sur le marché.

Ancien responsable en science et technologie au sein du gouvernement britannique et conseiller de quatre secrétaires d’État, il a également présidé plusieurs grands groupes de travail nationaux et internationaux sur les technologies.

Il a contribué au lancement de plusieurs appels à projets de recherche dans le domaine des sciences et technologies, à l’échelle nationale et internationale, et il a été membre de comités de direction et de sélection pour des programmes relevant du ministère de l’Intérieur du Royaume-Uni, du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, et du programme-cadre de l’UE pour la recherche.

Il est titulaire d’une maîtrise et d’un doctorat en physique du King’s College de Londres.