Le premier drone de surveillance terrestre de l’OTAN prend son envol
Le premier des cinq drones Global Hawk de l’OTAN a effectué son premier vol, dans le ciel californien, ce samedi (19 décembre). Parti de la base aérienne de Palmdale, ce drone, qui fait partie de la capacité alliée de surveillance terrestre (AGS), est monté à 40 000 pieds pour atterrir deux heures et demi plus tard à la base aérienne d’Edwards.
« Le système central de l’AGS, appartenant à l’OTAN et exploité par elle, permettra à l’Alliance de surveiller en permanence de vastes zones à l’aide de moyens aériens en haute altitude, et ce par tous les temps ; il donnera ainsi aux commandants une image globale de la situation sur le terrain », a déclaré Dietmar Thelen, directeur de programme à l’Agence OTAN de gestion de l’AGS (NAGSMA). « Avec ce système, l’OTAN franchit une étape importante sur la voie du renforcement de ses capacités organiques de renseignement, de surveillance et de reconnaissance interarmées. »
Ces drones Global Hawk seront les premiers aéronefs que l’OTAN possède et exploite elle-même depuis le début des années 1980, lorsqu’elle a fait l’acquisition d’une flotte d’avions AWACS. Pour développer sa propre capacité de surveillance terrestre, l’Organisation bénéficie de contributions importantes de quinze Alliés (Bulgarie, République tchèque, Danemark, Estonie, Allemagne, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Slovénie et États-Unis). Le système central de l’AGS intègre un segment air, un segment sol et un segment soutien. Les drones seront pilotés depuis le centre d’opérations principal de l’AGS, implanté à Sigonella (Italie).