Une brève histoire de l’OTAN


De juin 1948 à mai 1949, le monde vit l’une des toutes premières crises de la période de la Guerre froide : le blocus de Berlin.

Dès le 16 avril 1949, les avions alliés atterrissent au rythme d’un par minute. Ce jour-là, on enregistre une livraison record de 12 941 tonnes de marchandises. Photo : cargaison de marchandises à l’aérodrome de Tempelhof dans le secteur américain de Berlin libre.

Chaque pilote n’a droit qu’à une seule tentative d’atterrissage. En cas d’échec, il doit faire demi-tour avec la totalité de son chargement.

En 1950, un concours de création d’affiches est organisé dans le cadre du Programme de rétablissement européen (dit « plan Marshall »), pour mieux faire connaître les activités prévues.

Les 25 affiches présentées lors de ce concours, dont 17 portaient sur le thème de la coopération et de la relance économique, ont par la suite été données à l’OTAN.

Le public a pu découvrir ces œuvres, de la main d’artistes de multiples pays d’Europe, à l’occasion d’expositions itinérantes organisées par l’OTAN dans les années 1950.


Le mur de Berlin, érigé entre l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest, reste le symbole des divisions idéologiques et géographiques qui caractérisaient la période de la Guerre froide.

Berlin-Ouest se trouve d’abord ceinturée de clôtures électriques et de barbelés. Par la suite, les routes et chemins de fer permettant d’y accéder seront bloqués par 14 500 membres des forces armées est-allemandes. Photo : à Berlin-Ouest, un homme fait signe de la main à sa famille, de l’autre côté du mur.

Jusqu’en septembre 1961, il est encore possible de passer la frontière sans trop de difficultés : 85 garde-frontières et 216 civils y parviendront. Sur la photo ci-dessus, devenue célèbre, un garde-frontière saute par-dessus des barbelés pour passer à l’Ouest. © Peter Leibing.



Six jours après la signature de l’Accord de paix de Dayton, l’OTAN déploie, en Bosnie-Herzégovine, une Force de mise en œuvre (IFOR) agissant sous mandat de l’ONU.

L’IFOR se compose de 50 000 hommes mis à disposition par les Alliés, auxquels s’ajoutent 10 000 soldats venus de pays non membres de l’OTAN.

L’objectif de cette opération de soutien de la paix est de superviser l’application du volet militaire de l’Accord de paix de Dayton. L’IFOR est principalement chargée de garantir la fin des hostilités et de séparer les forces armées des deux entités de la Bosnie-Herzégovine, à savoir la Fédération de Bosnie-Herzégovine et la Republika Srpska.

L’IFOR a également pour mission de contribuer à créer les conditions de la réorganisation du pays. Sur la photo ci-dessus, des membres des Royal Engineers (génie militaire) du Royaume-Uni construisent un pont en dur afin de rétablir la circulation des véhicules.

Le 20 décembre 1996, au terme de son mandat d’un an, l’IFOR est remplacée par une Force de stabilisation (SFOR). Sur la photo ci-dessus, un sergent de l’armée de terre des États-Unis s’apprête à modifier l’acronyme peint sur le flanc des véhicules.

