Les ministres de la Défense réaffirment leur engagement l'égard de l'Afghanistan
Ce jour, les 48 ministres de la Défense des pays de l'OTAN et des pays contribuant à la FIAS ont réaffirmé leur engagement sur le long terme à l'égard de l'Afghanistan, qui reste la première priorité opérationnelle de l'OTAN. À l'occasion du point de la situation opérationnelle qu'il a présenté aux ministres, le commandant de la FIAS, le général Petraeus, a expliqué comment les progrès accomplis contre les rebelles permettent de respecter le calendrier fixé pour le transfert de la responsabilité aux Afghans, qui devrait commencer dans sept districts et provinces en juillet.
Ce jour, les 48 ministres de la Défense des pays de l'OTAN et des pays contribuant à la FIAS ont réaffirmé leur engagement sur le long terme à l'égard de l'Afghanistan, qui reste la première priorité opérationnelle de l'OTAN. À l'occasion du point de la situation opérationnelle qu'il a présenté aux ministres, le commandant de la FIAS, le général Petraeus, a expliqué comment les progrès accomplis contre les rebelles permettent de respecter le calendrier fixé pour le transfert de la responsabilité aux Afghans, qui devrait commencer dans sept districts et provinces en juillet.
« La transition sera fondée sur le respect des conditions, et non sur le calendrier. Je reste cependant confiant que nous pourrons mener à bien le transfert de responsabilité pour la sécurité aux Afghans d'ici fin 2014. Cela ne veut pas dire que nous allons nous en aller. Notre engagement à l'égard de l'Afghanistan se poursuivra au-delà de cette date, au travers d'un partenariat sur le long terme », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, M. Anders Fogh Rasmussen.
Dans le cadre de ce processus, les ministres sont convenus de travailler de concert avec les autorités afghanes en vue de définir les relations entre l'OTAN/la FIAS et l'Afghanistan après la transition en 2014, le but étant de réaffirmer, aux yeux des Afghans, notre engagement sur le long terme à l'égard de leur pays. Ces travaux seront également l'occasion de préciser l'évolution probable du soutien qui sera apporté à l'Afghanistan en matière de sécurité dans les années qui viennent.
Réunis pour la première fois depuis l'opération menée avec succès contre Oussama Ben Laden, les ministres de la Défense de l'Alliance et de leurs partenaires au sein de la FIAS ont clairement fait savoir que l'extrémisme n'avait aucun avenir.
Comme l'a expliqué M. Fogh Rasmussen, « Il est temps à présent que les talibans fassent le choix de couper les ponts avec Al-Qaida et les réseaux terroristes, de renoncer à la violence et de respecter la Constitution démocratique afghane, notamment les dispositions sur les droits de l'homme. »
Les Alliés ont débattu de la voie qui mènera au règlement du conflit et à la réconciliation, plus de 1 700 rebelles ayant aujourd'hui réintégré les rangs de la société afghane. Ils ont souligné l'importance de ce processus, estimant que la solution à ce conflit doit permettre la réintégration des ex-combattants talibans dans la société.
Pour que la transition réussisse et soit irréversible, elle doit tenir compte des éléments clés que sont le développement économique et la gouvernance, ainsi que la sécurité. En ce qui concerne la gouvernance, l'état de droit est au premier rang des priorités pour le peuple et le gouvernement afghans. Les Afghans doivent avoir accès à un système judiciaire équitable si l'on entend que le transfert de la responsabilité persiste dans la durée. Pour faciliter ce processus, les ministres sont convenus de créer une mission OTAN de soutien sur le terrain à l'état de droit de manière à accroître la capacité du gouvernement de mettre à disposition les services jugés essentiels. Cette mission a pour objectif d'apporter un soutien aux responsables afghans et aux experts judiciaires internationaux au moment de mettre en place l'appareil judiciaire afghan. Les axes de cette mission concerneront essentiellement les domaines de la sécurité et de la coordination ainsi que l'aide technique ou la modernisation des bâtiments dont la justice a besoin pour fonctionner.
Le secrétaire général de l'OTAN a également profité de l'occasion pour remercier, au nom de la FIAS, le général David Petraeus, aujourd'hui appelé à d'autres fonctions, du dévouement et des qualités hors du commun dont il a fait preuve à la tête de la FIAS. Il l'a aussi remercié pour son engagement résolu à l'égard de l'Alliance et de la mission de la FIAS.