Frappe de l’OTAN à Tripoli contre le quartier général des services de renseignement du régime de Kadhafi
À l’aube du 6 juin 2011, des aéronefs de l’OTAN ont effectué une frappe ciblant un centre de commandement et de contrôle à Tripoli, et spécifiquement un bâtiment abritant le quartier général des services de renseignement du régime de Kadhafi. Dans une attaque coordonnée sur le centre national du renseignement de Kadhafi, les aéronefs de l’OTAN ont largué des armes à guidage de précision, dans le cadre de la campagne qui se poursuit pour affaiblir la capacité de Kadhafi de commettre des crimes contre son propre peuple.
L’opération aérienne multinationale a été conduite par des aéronefs de l’OTAN intervenant de concert dans le ciel libyen pour mener à bien la mission. Chaque jour, des avions à réaction rapides larguent des munitions à guidage de précision contre des cibles choisies, et chaque mission constitue le point final d’une planification intensive. D’autres aéronefs ont participé à cette mission, parmi lesquels une plateforme OTAN de ravitaillement en vol, qui a fourni du carburant d’aviation aux avions à réaction avant et après la mission, et un aéronef de la Composante E3A de la Force aéroportée de détection lointaine et de contrôle de l’OTAN, qui a assuré le contrôle au-dessus de Tripoli. Avant la mission, des aéronefs OTAN de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ont mené des activités de recueil d’information sur l’ensemble de la Libye, tandis que d’autres aéronefs assuraient la mise hors de combat des moyens de défense aérienne ennemis pour protéger la ressource OTAN.
“Tant que Kadhafi continuera à menacer les populations civiles, l’OTAN maintiendra la pression sur son régime et continuera d’affaiblir sa capacité d’attaquer la population libyenne,” a déclaré le général de corps d’armée Charles Bouchard, Commandant de l’opération Unified Protector.
L’opération Unified Protector est conduite par l’OTAN en vertu de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce mandat l’autorise à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations civiles menacées en Libye.