Fin d’une patrouille riche en activités pour l’opération Sea Guardian en Méditerranée
La dernière patrouille axée sur la sécurité menée par l’opération Sea Guardian de l’OTAN en 2020 a pris fin ce jour (10 décembre). Dans le cadre de cette patrouille (dite « opération ciblée »), qui a débuté le 24 novembre, les moyens maritimes de l’Organisation ont contribué à fournir aux commandants OTAN une image précise de la situation maritime, ont fait appliquer les mesures de lutte contre le terrorisme et ont collaboré avec des partenaires.
L’actuel vaisseau amiral de Sea Guardian est le HS Spetsai de la marine grecque (voir photo). La frégate bulgare Smeli, le patrouilleur de haute mer Trent de la Royal Navy britannique, ainsi que des sous-marins grecs et turcs ont également pris part à cette dernière patrouille. Des avions de patrouille maritime et des unités de détection lointaine aéroportée venus de Grèce, d’Italie, du Portugal, d’Espagne, de Turquie et des États-Unis leur ont fourni un appui aérien.
Pendant cette patrouille, les navires de Sea Guardian ont interagi avec des partenaires méditerranéens, faisant escale à Alexandrie, en Égypte, et à Haïfa, en Israël. Le 7 décembre, ils se sont entraînés avec la marine israélienne en Méditerranée orientale. Les exercices portaient sur le soutien médical en mer (recherche et sauvetage, et évacuation médicale), et avaient pour objectif de garantir que les urgences sanitaires à bord de navires militaires puissent être prises en charge rapidement, le cas échéant. Cette activité contribue au renforcement de l’interopérabilité dans le domaine médical en haute mer dans l’est de la Méditerranée.
Sea Guardian mène chaque année six opérations ciblées dans une zone géographique déterminée en Méditerranée. Au cours de ces opérations, les navires de l’OTAN interagissent avec des acteurs non OTAN du secteur maritime, notamment des navires marchands, afin d’évaluer les tendances actuelles et de partager des informations relatives à la connaissance de la situation maritime.
Au total, onze Alliés ont fourni cette année des moyens afin de participer à l’opération Sea Guardian ou de soutenir l’action de celle-ci. Les AWACS de l’OTAN ont également apporté un appui aérien. Cette opération est l’un des principaux outils dont dispose l’OTAN pour améliorer sa connaissance de la situation s’agissant des activités menées en Méditerranée. En plus de contribuer à la sécurité dans la région de la Méditerranée, Sea Guardian offre aux marins de l’Alliance de nombreuses occasions de renforcer leur aptitude à travailler ensemble. Au cours de la période d’activité de l’EUNAVFOR MED opération Sophia de l’Union européenne (UE) et tout au long du printemps dernier, Sea Guardian a également facilité la coopération et la coordination entre l’OTAN et l’UE sur les questions maritimes aux niveaux tactique et opératif au travers du partage de l’information et d’un soutien logistique. L’opération Sea Guardian contribue d’une manière essentielle à la capacité de l’OTAN de projeter la stabilité et la sécurité sur le flanc sud de l’Alliance.