Réponse à la pandémie : L’OTAN mobilise son réseau de scientifiques

Le conseiller scientifique de l'OTAN, M. Bryan Wells, vient de lancer un concours qui porte sur les techniques de dépistage du virus, d'amélioration de la connaissance de la situation, de décontamination ou de résilience ainsi que sur les solutions pour l’après-COVID-19. Son appel à contributions a été envoyé aux plus de 6 000 scientifiques qui composent le réseau de l'OTAN. Ceux-ci doivent soumettre leurs propositions – article de recherche, prototype ou autre – d’ici à la fin avril. Les meilleures propositions seront concrétisées avec l'aide du Bureau du conseiller scientifique, en collaboration avec les pays membres, les partenaires et le personnel de l’OTAN.

L’Organisation OTAN pour la science et la technologie (STO) a pris d'autres initiatives pour concourir à la réponse à la pandémie. D’abord, elle a créé une plateforme collaborative classifiée sur laquelle les scientifiques des pays de l’Alliance ou des pays partenaires peuvent charger leurs contributions. Ensuite, elle facilite le partage de connaissances et de solutions potentielles par l’intermédiaire de son bureau de soutien à la collaboration, installé à Paris. Ce bureau assure la coordination de travaux de recherche pertinents, qui portent notamment sur des scénarios de simulation en réalité virtuelle pour les soins médicaux d’urgence, sur la réduction de la durée de vie des virus par application d’un revêtement polymère sur des surfaces ou textiles, sur l’analyse au laser d’échantillons de salive, etc. Enfin, l’OTAN mobilise son propre laboratoire, le Centre pour la recherche et l'expérimentation maritimes, implanté à La Spezia. Celui-ci mène des recherches nouvelles qui portent sur l’utilisation de l’analytique big data et de la modélisation et simulation dans le cadre de la prise de décision.