Le directeur général de l’État-major militaire international de l’OTAN et de hauts responsables suisses abordent la question de la paix internationale
Le général de corps d’armée Jan Broeks, directeur général de l’État-major militaire international (EMI) de l’OTAN, s’est rendu en Suisse les 29 et 30 août dernier. À cette occasion, il a rencontré le divisionnaire Meier, chef de l’état-major de l’armée suisse. Il s’est également rendu à la Maison de la paix et au Comité international de la Croix-Rouge à Genève.
À son arrivée à Zurich, le directeur général de l’État-major militaire international de l’OTAN (DGIMS) s’est entretenu avec le chef de l’état-major de l’armée suisse, le divisionnaire Meir, de la crise migratoire que connaît l’Europe, de la situation dans les Balkans occidentaux et du rôle de l’OTAN dans la lutte contre le terrorisme. Le général de corps d’armée Jan Broeks a remercié la Suisse « de son engagement et de ses contributions à l’OTAN, notamment à la mission de la KFOR », et a rappelé combien ce pays partenaire était apprécié. Au cours de cet entretien, le DGIMS a fait le point sur l’adaptation en cours de la structure de commandement de l’OTAN. « L’OTAN et la Suisse ont des préoccupations de sécurité communes qui nous ont obligés à nous adapter à un environnement en évolution. L’OTAN revoit dans cette optique sa structure de commandement pour s’assurer qu’elle lui permet de rester alerte, souple et réactive selon les besoins. »
Le lendemain, le général Broeks s’est rendu à Genève pour y visiter la Maison de la paix et les centres qui y sont rattachés. Il a commencé par le Centre de politique de sécurité de Genève (GCSP), qui forme de hauts responsables pour faciliter la collaboration au profit de la paix, de la sécurité et de la coopération internationale, et dont le directeur a participé à un échange de vues intéressant avec le colonel Bülhmann, directeur du Programme de perspectives régionales. « L’OTAN profite de l’expérience et des connaissances d’instituts comme celui-là. L’échange d’informations nous aide à prendre les bonnes décisions, au bon moment, en matière de sécurité », a indiqué le général Broeks. Le DGIMS s’est ensuite rendu au Centre international de déminage humanitaire de Genève (GICHD), qui œuvre à la réduction de l’impact des mines, des armes à sous-munitions et d’autres engins explosifs, en partenariat étroit avec des organismes de lutte antimines et d’autres acteurs concernés par la sécurité humaine. Enfin, le général Broeks s’est rendu au Centre pour le contrôle démocratique des forces armées de Genève (DCAF), où il a déclaré : « Nous sommes des partenaires naturels. Votre organisation et l’OTAN partagent les mêmes objectifs. Elles se consacrent l’une et l’autre à l’amélioration de la sécurité des États et des populations dans un cadre de gouvernance démocratique, d’état de droit et de respect des droits de l’homme. »
La visite du DGIMS en Suisse s’est terminée par une réunion au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le général Broeks a félicité le CICR pour le travail vital qu’il accomplit dans des zones de conflit partout dans le monde : « Les valeurs que partagent l’OTAN et le CICR sont le fondement de notre coopération. Nous nous consultons sur des questions humanitaires et coordonnons la prise en compte du droit humanitaire international dans les entraînements et les exercices militaires de l’OTAN. »