Updated: 20-Nov-2006 | NATO Speeches |
Quebec 17 Nov. 2006 |
Video remarks by NATO Secretary General, Jaap de Hoop Scheffer President, Distinguished Members of Parliaments, Ladies and Gentlemen, Dear Friends, Good morning to all of you in the beautiful city of Quebec. NATO Headquarters is certainly no match for the place where you have been meeting these past few days; but you all understand why I could not join you in person: the Riga Summit is, after all, less than two weeks away. In this context, let me start by congratulating you on your own Riga Summit Declaration. It covers a lot of ground, and it offers many sound recommendations. I want to thank you for that. Indeed, I would not be at all surprised at all if our own communiqué-drafters will take a few hints from your document. The Riga Summit comes at a critical time in NATO’s evolution. As we speak, more than 50,000 soldiers are serving under NATO command in operations and missions on three continents. This is testimony to the transformation of our Alliance into a security provider that acts in new ways and in new places. Yet for this transformation to continue successfully, we need to address some difficult challenges. After all, in Afghanistan we have been tested like never before, including by suffering casualties. Our resources are stretched thin. And yet the demand for NATO will certainly grow further. So we must do our utmost to make sure that our Alliance continues to deliver. What does it take to deliver? Let me set out for you the key challenges as I see them, and how they should be addressed, including through your involvement as Parliamentarians and members of the NPA. First, NATO’s defence transformation. At Riga Heads of State and Governments will bring together key strands of NATO’s work in that area, including missile defence, air-to-ground surveillance, terrorism-related work, defence against weapons of mass destruction, and strategic airlift. And the NATO Response Force should reach its Full Operational Capability. In addition, we will continue to fine-tune our defence planning process, based on the Comprehensive Political Guidance that will be made public at Riga. This is an impressive package. But all of these projects are long-term, and some are also quite expensive. That’s why we must see Riga not be an end point, but merely a stepping stone in our continuing defence transformation process. And we – NATO Allies and also the NPA – must not lessen our efforts to carry this process further. My second point: NATO is about solidarity – and sharing burdens and risks. National caveats reflect a genuine and understandable concern of governments and parliaments for their soldiers. I know what it means having been an MP for 16 years. But – apart from restricting the ability of our military commanders to fulfil their mission - they also can be perceived as divisive. That’s why I urge you to engage with your governments in a discussion about the difficulties that caveats create. We all have to bear in mind, what these mean for our commanders in the field. La réforme de nos modes de financement est un autre aspect important du partage des charges. Vous connaissez mon point de vue sur cette question, donc je peux être bref. J’estime tout simplement que le financement de nos opérations doit être modifié et qu'il peut l'être. Par exemple, j'ai proposé d’étendre le financement commun aux déploiements à court terme de la NRF, en particulier de l'élément de transport aérien stratégique. Je pense qu'il est possible d'aller beaucoup plus loin. Mais cela ne sera envisageable qu’une fois que tous nos gouvernements – et nos parlements – auront parfaitement compris qu’un financement approprié devient de plus en plus indispensable à l'efficacité opérationnelle de l'OTAN. Encore une fois, je considère que l'Assemblée parlementaire de l'OTAN est un partenaire naturel pour ce qui est d’aider à développer cette prise de conscience. Ma troisième observation a trait au fait que la coordination entre l'OTAN et les autres acteurs internationaux doit être améliorée. L’un des principaux enseignements à tirer des Balkans et maintenant de l’Afghanistan, c’est que nous devons travailler dans une relation plus étroite avec les autres organisations internationales - qu'elles soient gouvernementales ou non gouvernementales. La sécurité et le développement vont de pair, nous le savons tous. Mais il demeure une certaine distance entre ceux qui assurent la sécurité et ceux qui se chargent du développement. Nous devons combler cet écart en établissant une coordination plus étroite avec les Nations Unies, l’UE et les ONG – pas seulement sur le terrain mais également au niveau stratégique. C'est en Afghanistan que cela apparaît le plus clairement. Sous la direction de l'OTAN, la FIAS a maintenant créé des possibilités à saisir en matière de développement. Celles-ci doivent être exploitées - complètement et rapidement. L'OTAN accomplit beaucoup de choses, mais nous ne sommes ni une organisation de secours ni une agence de reconstruction, et le succès en Afghanistan ne passe pas seulement par des moyens militaires. La communauté internationale doit continuer d’intervenir afin d’aider à pousser l’Afghanistan encore davantage dans la bonne direction. Et le moment est venu pour vous, parlementaires des pays de l’OTAN, d’user de votre influence pour que l’Afghanistan figure au programme de toutes les grandes instances, de l'UE au G-8. J’ai noté avec satisfaction que l’Union européenne a décidé d’envoyer une seconde mission d’évaluation de la PESD en Afghanistan. Vous êtes les parlementaires les plus compétents en matière de défense. Vous êtes donc, mieux que personne, à même d’expliquer à nos opinions publiques que dans le monde d’aujourd’hui il nous faut combattre les menaces à la source. Une fois qu’elles sont à nos portes, il est trop tard. C’est l’enseignement que nous avons tiré il y a quelques années au Kosovo. Une décision sur l’avenir de cette province devrait être prise prochainement, et il est clair que l’OTAN conservera une présence non négligeable au Kosovo. Mais l’Union européenne va elle aussi, nécessairement, assumer un rôle croissant dans les mois qui viennent. Cela signifie, selon moi, que l’OTAN et l’UE ont besoin d’un dialogue sur le Kosovo, dialogue qui devrait faire partie intégrante du partenariat stratégique que nous cherchons à mettre en place. Vous connaissez tous les raisons pour lesquelles ce partenariat n’a pas encore pu se concrétiser pleinement. Mais il ne faudrait pas que cela nous condamne à l'inaction. Il faudrait, par exemple, que l’OTAN et l’UE maintiennent un dialogue non seulement à propos du Kosovo, mais également à propos du Darfour ou de l’harmonisation de transformation militaire de nos deux organisations, notamment au sujet de la NRF et des groupements tactiques de l'UE. En bref, il nous faut sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les relations entre l’OTAN et l’UE, et les parlementaires peuvent là aussi exercer une influence majeure. Ma quatrième observation concerne la nécessité de développer davantage nos partenariats. L’Alliance a en effet des partenaires, et il serait aujourd’hui impensable que ce ne soit pas le cas. Mais il est toujours possible de faire mieux. Nous devons en particulier faire en sorte que nos différents cadres de partenariat soient plus cohérents. À cet effet, nous espérons mettre les outils de notre programme de Partenariat pour la paix à disposition pour d’autres cadres, comme le Dialogue méditerranéen et l’Initiative de coopération d’Istanbul. Et nous recherchons également les moyens d’exploiter davantage l’expertise de l’OTAN pour la formation des forces de sécurité d’autres pays, notamment au Moyen-Orient. Nous allons également développer nos liens avec des pays de la région Asie-Pacifique, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Japon et la Corée du Sud. Nous sommes tous confrontés aux mêmes menaces, il est donc dans notre intérêt à tous de nous rapprocher. Comme je l’ai déjà dit, dans le contexte actuel de la mondialisation, il importe de moins en moins de savoir où un pays se situe sur la carte. L’important, c’est sa “carte mentale” - sa volonté de s’engager avec d’autres, pour influer sur le cours des choses. Telle est la logique des relations de l’OTAN avec ses partenaires globaux. C’est une bonne logique. Je le répète; comme je l’ai dit plusieurs fois déjà, l’OTAN a ni l’intention ni les moyens financiers d’être le gendarme du monde. My final point: enhancing our political dialogue. Given the complex nature of our security environment, we must not limit ourselves to discussing only our current operations. We must broaden our consultations to cover all the major threats and challenges to our security. In particular, we need to discuss issues, such as energy security, that require a clearer definition of what NATO’s role should – or should not – be. Such discussions are not about some Allies “winning” and others “losing”. As the French philosopher Joseph Joubert put it more than 200 years ago, “the end of an argument or discussion should not be victory, but enlightenment.” If NATO is to remain a vibrant organisation, we need enlightened debate – among Allies, Allies and partners, and, of course, between NATO and the NPA. At Riga, all these strands of NATO’s transformation will come together. Regarding our operations, we will take further steps to make Afghanistan a success, and we will remain in Kosovo. Regarding partnerships, we will send a message of reassurance to the three countries in the Membership Action Plan, by reaffirming that NATO’s door will remain open for further accessions. To those countries in the Western Balkans who seek to join our Partnership for Peace Programme, we will also send a strong message: keep on doing what is necessary, and you are welcome. Regarding Ukraine and Georgia, we will reaffirm the importance of our Intensified Dialogue with those two nations. With respect to our NATO-Russia relationship, we will underline the importance of both sides investing in this partnership. And all of this, as I pointed out at beginning, will be underpinned by a strong commitment to push NATO’s military transformation another major step forward. Monsieur le Président, J’ai mis l’accent aujourd’hui, dans mon allocution, sur la dimension opérationnelle de l’OTAN. Car en effet l’OTAN se définit de plus en plus par ses opérations. L’enjeu est de taille, mais il s’impose à nous. Dans un contexte de défis mondiaux, les institutions ne sont plus jugées à l’aune de ce qu’elles représentent, mais en fonction des résultats qu’elles obtiennent. L’Assemblée parlementaire de l'OTAN a contribué de manière décisive à faire en sorte que l’OTAN soit une Alliance qui répond aux attentes. C’est pourquoi je tiens à vous remercier une fois encore de votre soutien, qu’il s’agisse de vos contributions intellectuelles ou de votre travail pratique. Et je voudrais aussi remercier tout particulièrement le Président sortant de cette Assemblée, Monsieur Pierre Lellouche. Atlantiste convaincu, véritable ami de l’Alliance, il a dirigé l’Assemblée avec une clairvoyance exceptionnelle. Je lui présente tous mes vœux de succès pour l'avenir. And let me also – before I finish – congratulate Mr Bert Koenders for his nomination for the presidency of the NPA. Again, thank you very much, and I am now looking forward to your questions. |